Solution proposée par : Cyril Mercier
Ekolo Mundo ne contrôle ni la faisabilité ni la viabilité des solutions proposées
France
Niveau de difficulté :
moyen
Organisme de développement agricole et rural, nous œuvrons à la généralisation d’une agroécologie paysanne, pour un changement de modèle agricole et alimentaire radical et nécessaire. Pour cela, nous accompagnons les agriculteurs et agricultrices dans une conception ascendante, inédite et subversive de machines et de bâtiments adaptés. En remobilisant les producteurs et productrices sur les choix techniques autour de l’outil de travail des fermes, nous retrouvons collectivement une souveraineté technique, une autonomie par l’entraide et la réappropriation des savoirs et des savoir-faire, à rebours des technologies qui dépossèdent.
L’avantage d’avoir créé ces outils avec l’Atelier Paysan, c’est l’autonomie sur la ferme : c’est de pouvoir soi-même réparer ses outils, d’avoir des outils qui sont complétement adaptés à sa ferme.
Nathalie Urien - maraîchère en planches permanentes à Saint-Guyomard (56)
Le modèle agricole productiviste et exportateur favorise l’utilisation de machines agricoles surpuissantes et high-tech, qui rendent l’agriculteur dépendant de l’ingénieur, du banquier, du numérique. Ces pratiques ont également un impact sur la destruction des communautés paysannes, l’environnement, l’aménagement du territoire, l’emploi rural, la santé, l’offre alimentaire. En somme, la logique « techniciste » et industrielle en agriculture affecte toute la société.
Des inventeurs et des inventeuses, qui conçoivent, expérimentent, se réapproprient leurs outils de travail. Pour les accompagner, reproduire et enrichir ces initiatives le plus largement possible, L’Atelier Paysan s’est donné depuis 2009 une triple mission de transformation sociale :
1 - Recenser et développer des alternatives en agro-équipement :
2 - Mener la « bataille culturelle » par une approche d’éducation populaire :
3 - Exercer un rapport de force pour sortir de l’impuissance :
L’Atelier paysan est une coopérative d’intérêt collectif à but non lucratif (SCIC SA), appartenant à ses sociétaires. Chaque sociétaire exerce son droit de vote dans l’un des quatre collèges suivants, en fonction de son statut :
Le Conseil de Surveillance composé de sociétaires élus a nommé Marc Chénais au directoire de la coopérative.
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La coopérative développe des partenariats sur les questions techniques et politiques avec des organisations locales, nationales et internationales notamment dans le champ du développement agricole, de la recherche et de l’expérimentation, avec des universités et des structures de l’ESS.